Silvia Izquierdo/AP/SIPA
Dimanche 10 juillet, le Parti des Travailleurs (PT) de Luiz Inacio Lula da Silva, candidat à l’élection présidentielle au Brésil, a dénoncé l’assassinat de l’un de ses militants par un sympathisant du président Jair Bolsonaro, à Foz-do-Iguaçu, dans le Sud.
Marcelo Arruda, militant du Parti des Travailleurs, soufflait ses 50 bougies lors d’un événement du PT. Un agent d’un établissement pénitentiaire et sympathisant du polémique président Bolsonaro a alors fait irruption, armé.
Un témoin relate, dans des propos rapportés par les médias français comme Le Figaro : "vers 23H30 un homme qui n’était pas invité et que personne ne connaissait est arrivé au volant d’une voiture, avec une femme et un bébé". Cet homme a ensuite "braqué les personnes présentes avec son arme et affirmé qu’il reviendrait tuer tout le monde".
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Identifié comme étant Jorge Guaranho, ce dernier est revenu à la charge, et Marcelo Arruda a pris une arme qu’il avait dans son véhicule et a tiré sur Guaranho, qui a répliqué… Des coups de feu ont été échangés, et le PT déclare qu’Arruda a eu un "geste héroïque", sauvant plusieurs vies. Les deux hommes sont morts. En évoquant son militant, Luiz Inacio Lula da Silva a regretté qu’une famille "ait perdu un père et un mari comme conséquence d’un discours de haine encouragé par un président irresponsable".
À trois mois de l’élection présidentielle, le PT tire la sonnette d’alarme quant à "l’augmentation de la violence politique dans le pays". Selon un sondage de l’institut de référence Datafolha, Luiz Inacio Lula da Silva est à 47% des intentions de vote contre 28% pour le président d’extrême droite.
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