Les banquiers centraux des pays du G20 et les ministres des Finances ont promis de collaborer pour imposer efficacement les grandes fortunes mondiales. Cette première déclaration commune a été publiée le vendredi 26 juillet.
Le vendredi 26 juillet, les pays du G20 se sont engagés à Rio de Janeiro à coopérer pour taxer davantage les super-riches, afin de lutter contre les inégalités, mais n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur un impôt mondial. La réunion de deux jours des ministres des Finances, représentant les 19 plus grandes économies mondiales, l’Union européenne et l’Union africaine, visait à préparer le sommet des chefs d’État et de gouvernement du G20 prévu en novembre à Rio, rapportent les médias français comme France 24.
Le Brésil, sous la direction de Luiz Inacio Lula da Silva, a poussé l’idée d’un impôt minimum sur les plus fortunés. Bien qu’aucun consensus n’ait été atteint, un compromis a été trouvé pour encourager chaque pays à augmenter la taxation des riches. La déclaration finale souligne l’importance de la coopération fiscale internationale pour réduire les inégalités et soutenir la croissance économique.
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À Rio, la directrice du FMI, Kristalina Georgieva, a applaudi le G20 pour sa décision en faveur de la "justice fiscale", saluant cette coopération pour taxer les plus riches. Gabriel Zucman, économiste français, a célébré ce moment historique où le G20 reconnaît la nécessité de revoir la taxation des super-riches. La déclaration de vendredi propose des échanges de bonnes pratiques et des mécanismes pour lutter contre l’évasion fiscale. Le prix Nobel Joseph Stiglitz a appelé à des normes fiscales coordonnées. Greenpeace a qualifié ce consensus d’"historique", soulignant qu’il marque une étape cruciale pour le G20.
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