Illustration - Mami Nagaoki/AP/SIPA
À la suite de ces incidents, l’Organisation mondiale de la santé a tenu à rappeler que l’épidémie de variole du singe, qui sévit à travers le monde, n’est pas liée à ces animaux. Actuellement, la transmission du virus "se produit entre humains".
Alors que la variole du singe se répand de plus en plus dans le monde, des primates, incriminés dans le nom de la maladie, sont ciblés par des attaques au Brésil. En moins d’une semaine, une dizaine auraient été empoisonnés tandis que d’autres ont été blessés dans une réserve naturelle de Rio do Preto, à São Paulo, rapporte le site d’information G1.
Dans différentes villes brésiliennes, des primates auraient été lapidés ou ont été pourchassés, selon la même source, citant l’association de lutte contre le trafic illégal d’animaux sauvages, Renctas. Sur Instagram, cette dernière a publié des vidéos de ces violences.
Lors d’un point de presse régulier à Genève, la porte-parole de l’OMS, Margaret Harris, a été interrogée mardi sur ces attaques contre des singes au Brésil. Elle a tenu à rappeler que la variole du singe, qui se propage actuellement dans le monde n’est pas liée à ces animaux.
Certes, le virus peut se transmettre de l’animal à l’homme, mais "les gens doivent savoir que la transmission que l’on voit actuellement se produit entre humains", a souligné Mme Harris. C’est dû à la transmission lors de contacts étroits entre humains. Il ne faut donc pas s’attaquer aux animaux.
> Suivez l’évolution de la situation sanitaire dans le monde sur Linfo.re