Comme la déforestation en Amazonie continue, environ 12 millions de Brésiliens pourraient être exposés à des chaleurs extrêmes d’ici environ 80 ans.
Selon une étude menée par la Fiocruz - organisme de référence pour la recherche en santé publique, l’Institut national de recherches spatiales (Inpe), et l’Université de Sao Paulo (USP), "la déforestation à grande échelle de l’Amazonie associée aux changements climatiques augmentera le risque d’exposition aux chaleurs extrêmes".
Les médias français comme Le Parisien rapporte que les simulations des chercheurs prévoient une augmentation de 7,5°C à 11,5 °C en 2100 par rapport aux températures actuelles dans le nord du Brésil. "Environ 12 millions de personnes de la région nord du Brésil seraient exposées à un risque extrême de stress thermique", affirme l’étude.
> A lire aussi : Brésil : l’Amazonie de nouveau en proie aux incendies
Le "stress thermique" pourrait également provoquer des troubles mentaux, des problèmes de déshydratation et, dans les cas les plus graves, compromettre les fonctions vitales, allant jusqu’à la mort. Les scientifiques parlent d’un point de non-retour, "une limite de la déforestation pour la survie de l’espèce humaine".
Paulo Nobre, chercheur de l’Inpe, organisme public qui diffuse des chiffres de la déforestation, déclare : "si la déforestation se poursuit au niveau actuel, cela aura des effets dramatiques pour la civilisation".
> Nos articles sur le Brésil