Le corps sans vie de l’homme, connu sous le nom d’"Indien Tanaru", a été retrouvé le 23 août au Brésil. Il était le dernier représentant de sa tribu disparue.
La Funai, l’agence gouvernementale brésilienne pour les affaires indigènes, a annoncé dimanche 28 août le décès d’un homme, connu sous le nom d’"Indien Tanaru". Ce dernier indigène d’une tribu disparue au Brésil a été retrouvé mort le 23 août dans une hutte, rapporte Franceinfo.
Il vivait en isolement volontaire depuis près de trois décennies en Amazonie brésilienne. Les autorités n’ont pas précisé l’âge de l’homme ni la cause de son décès, mais elles ont affirmé n’avoir décelé "aucun signe de violence ou de lutte".
Après la lente disparition des membres de sa communauté, cet homme a erré tout seul dans la jungle pendant 26 ans. Il était le dernier survivant, présumé, d’une communauté indigène, désormais disparue.
"Avec sa mort, c’est la fin du génocide de ce peuple indigène", a indiqué Fiona Watson, directrice de recherche de l’ONG Survival. Elle a souligné que la terre indigène Tanaru est un îlot de jungle, cerné de vastes ranchs de bétail dans l’une des régions les plus dangereuses du Brésil. "C’était un véritable génocide, l’élimination délibérée d’un peuple entier par des éleveurs de bétail avides de terres et de richesses", a-t-elle ajouté.
L’ONG Survival a souligné la présence de groupes indigènes isolés au Brésil, détectée dans 114 endroits différents, note Le Figaro. Ces individus n’ont aucun contact avec le reste du monde. Selon un recensement réalisé en 2010, plus de 800 000 personnes se déclarent indigènes au Brésil, dont la majorité vit en Amazonie. Elles sont menacées par l’exploitation illégale et à grande échelle des ressources naturelles.
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