Au Brésil, quelque 5 000 spécialistes se sont portés volontaires pour participer à des tests d’un vaccin mis au point par le laboratoire britannique AstraZeneca et l’Université d’Oxford.
Le docteur Monica Levi est une pédiatre de 54 ans qui travaille depuis plus de deux décennies dans la Clinique spécialisée en maladies infectieuses et parasitaires et en immunologie (Cedipi) de Sao Paulo. Elle fait partie des 5 000 volontaires au Brésil pour un vaccin contre le coronavirus.
La quinquagénaire explique dans des propos rapportés par la presse française : "je veux participer, c’est ma contribution à la science". Pour la pédiatre, son crédo "c’est la vaccination", alors, "je me dois d’être cohérente avec ce en quoi je crois", justifie-t-elle.
Ces ’cobayes’ seront soumis aux tests de phase III (la dernière avant l’homologation) du vaccin ChAdOx1 nCoV-19 mis au point par l’Université d’Oxford et le laboratoire britannique AstraZeneca. Un vaccin qui a aussi été testé en Afrique du Sud et au Royaume Uni.
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Nombreux sont ceux qui se sont portés volontaires mais il fallait tout de même un tri. Ces ‘cobayes’ ont été recrutés principalement parmi les professionnels de santé qui sont les plus exposés à la Covid-19 au Brésil. Pour rappel, il s’agit du second pays dans le monde a être le plus touché par la pandémie après les États-Unis.
A propos de cette sélection, Monica Levi insiste que les professionnels de la santé ont été choisis, car ils sont constamment exposés à la maladie. Les exigences étaient d’avoir entre 18 et 55 ans, "travailler au contact du public, ne pas présenter des facteurs de comorbidité (c’est-à-dire de risque), et ne pas être enceinte".
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