Silvia Izquierdo/AP/SIPA
Le candidat de l’extrême droite, Jair Bolsonaro, grand favori du premier tour de l’élection présidentielle brésilienne est largement arrivé en tête dimanche. Il devrait être opposé à Fernando Haddad lors du second tour, prévu le 28 octobre.
Avec 48,12 % des voix, selon les premiers résultats partiels annoncés par le Tribunal supérieur électoral (TSE), le candidat de l’extrême droite Jair Bolsonaro est arrivé en tête du premier tour de la présidentielle au Brésil, le 7 octobre. Il affrontera le candidat de la gauche, Fernando Haddad (26,9 %) au deuxième tour, qui se déroulera le 28 octobre.
Un sondage sorti des urnes de l’institut Ibope révèlerait que le candidat de l’extrême droite obtiendrait 45% des suffrages et devancerait Fernando Haddad de 17 points.
Quelque 147 millions d’électeurs qui se sont rendus aux urnes ont exprimé leur espoir d’un changement au Brésil, un pays en crise. Plusieurs d’entre eux estiment que l’ex-militaire Jair Bolsonaro, 63 ans, serait l’homme de la situation.
Dans un bureau du centre de Brasilia où Roseli Milhomem a voté pour ce candidat de l’extrême droite, elle a indiqué à l’AFP : "Le Brésil veut du changement". Elle a ajouté que le peuple en avait assez de la corruption.
Antonio Pereira Moraes, 49 ans, un électeur votant aussi pour Jair Bolsonaro à Rocinha, une immense favela de Rio disait : "Le Brésil a besoin d’un changement, il y a beaucoup de choses à faire que les autres n’ont pas faites, surtout dans le domaine de la santé ".
Jair Bolsonaro a voté en début de matinée à Rio. Espérant remporter la présidentielle au premier tour, il a indiqué aux journalistes : "Le 28 (octobre, date du deuxième tour), on va à la plage !". Mais, au soir du premier tour, le camp Bolsonaro a finalement vécu dans la déception. Le candidat a affirmé dans une vidéo postée sur Facebook qu’il n’avait pas été élu dès le premier tour en raison de "problèmes avec les urnes électroniques". Il a assuré qu’il aurait acquis "le nom du président de la République " si cela n’avait pas eu lieu.
(Sources : Le Parisien / 20 Minutes)