Le mardi 31 mai, les autorités brésiliennes ont indiqué dans un bilan officiel que des pluies torrentielles ont fait au moins 106 morts dans le nord-est du pays.
Outre les 106 personnes décédées recensées, les recherches continuent dans les zones les plus touchées pour retrouver 8 disparus. Le mauvais temps a fait glisser des terrains sur les flancs des collines, déborder des rivières et de grands torrents de boue ont tout détruit sur leur passage. Plus de 400 pompiers ont été mobilisés, comme à Jardim Monteverde, à la limite entre Recife et la ville de Jaboatao dos Guararapes, où plusieurs dizaines de personnes ont été ensevelies par la boue, rapportent France Info et d’autres médias français.
Dans la région de Recife, plus de 6 000 personnes ont perdu leur logement et ont dû être abritées dans des structures d’accueil. Entre la soirée du vendredi 28 et la matinée du samedi 29 mai, il a plu l’équivalent de 70% de ce qui est normalement attendu pour tout le mois de mai dans certaines zones de l’État du Pernambouc. D’ailleurs, l’état d’urgence y a été décrété.
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Selon le météorologue Estael Sias de l’agence MetSul, ces fortes pluies sont les résultats du phénomène des "vagues orientales". Ce sont des zones de "perturbation atmosphérique" se déplaçant du continent africain vers les côtes brésiliennes.
Les experts expliquent que ce genre de tragédie s’explique également par la topographie des lieux et les grands bidonvilles avec ses habitations majoritairement construites illégalement dans des zones à risque.
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