Dimanche 8 janvier, une semaine après l’investiture de Lula (gauche), dont ils nient l’élection, des centaines de partisans de Jair Bolsonaro (extrême-droite) ont envahi le Congrès, le palais présidentiel et la Cour suprême à Brasilia.
Une marée humaine de contestataires en jaune et vert a pris d’assaut les endroits principaux de pouvoir du Brésil, à Brasilia. Des images de chaos qui rappellent l’invasion du Capitole aux États-Unis en janvier 2021. Des séquences impressionnantes ont été révélées sur les réseaux sociaux. Bureaux de parlementaires détruits, manifestants qui sont debout sur les sièges de l’hémicycle de Sénat… Les dégâts sont considérables, surtout que ces bâtiments à l’architecture moderne abritent des œuvres d’art, notent BFMTV et d’autres médias français.
Les autorités ont pourtant bouclé la zone près de la Place des trois pouvoirs (Palais présidentiel de Planalto, la Cour suprême et le Congrès), mais les bolsonaristes ont réussi à rompre les cordons de sécurité. Les forces de l’ordre ont alors utilisé du gaz lacrymogène pour les repousser… En vain.
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Luiz Inacio Lula da Silva n’était pas à Brasilia ce jour-là. Le président élu était à Araraquara, ville de Sao Paulo, dévastée par des inondations. Il a condamné cette invasion par des "vandales fascistes", décrétant une "intervention fédérale" sur les autorités pour gérer la sécurité de la capitale brésilienne. Lula a prévenu que les responsables de ce chaos seront "tous retrouvés" et "punis".
Pour rappel, Jair Bolsonaro a quitté le Brésil 2 jours avant la fin de son mandat. Il s’est envolé pour la Floride.
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