Deux juges anti-corruption ont délivré, mercredi 18 décembre, un mandat d’arrêt contre l’ancien président de la Bolivie, Evo Morales, qui est suspecté de fraude électorale.
Dimanche 10 décembre dernier, Evo Morales a fini par renoncer à son poste de président après plusieurs semaines de confusion post-électorale.
L’ancien chef d’Etat de la Bolivie, soupçonné de fraude électorale, est désormais sous le coup d’un mandat d’arrêt dans son pays. Il s’agit d’un mandat qui a été délivré par le parquet anti-corruption de La Paz. Ce dernier exige "d’arrêter et de conduire Evo Morales Ayma au siège du ministère public", rapporte RFI.
Les autorités boliviennes soupçonnent l’ancien président d’avoir mis en place, depuis l’étranger, non seulement des blocages, mais aussi l’encerclement de la ville de La Paz.
Evo Morales se trouve désormais en Argentine, après avoir séjourné au Mexique et à Cuba. Mais la justice bolivienne ne pourra pas compter sur une éventuelle collaboration ni une extradition avec le nouveau président argentin, Alberto Fernandez, qui prend la défense d’Evo Morales.
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