Mercredi 13 novembre, les États-Unis ont officiellement reconnu Jeanine Añez comme présidente par intérim de la Bolivie.
A la suite de la démission d’Evo Morales en Bolivie, Jeanine Añez s’est proclamée à la tête du pays. Mercredi 13 novembre, les États-Unis ont reconnu la sénatrice bolivienne de 52 ans comme présidente par intérim.
Dans un communiqué, cité par le Journal de Montréal, le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, a déclaré que Washington saluait la décision de Jeanine Añez de prendre la présidence par intérim, c’est-à-dire de mener la Bolivie durant la transition démocratique. "Nous attendons avec impatience de travailler avec l’Organisation des États américains, les institutions constitutionnelles de Bolivie et le peuple bolivien alors qu’ils préparent la tenue d’élections libres, justes, et ce, aussi vite que possible", a-t-il ajouté.
Evo Morales, qui est actuellement en exil au Mexique, a qualifié la proclamation de Jeanine Añez de "coup d’État". Le président démissionnaire avait déjà condamné la reconnaissance de l’avocate de métier par le président américain, Donald Trump. "C’est un complot politique et économique qui vient des États-Unis", a-t-il écrit sur son compte Twitter.
De son côté, Jeanine Añez a nommé, mercredi, son gouvernement en désignant onze ministres. Elle a, par ailleurs, promis des élections avant le 22 janvier 2020.