Alors que le dépouillement du scrutin de l’élection présidentielle en Bolivie fait jaser, l’Union européenne a appelé, jeudi 24 octobre, à un second tour. D’autres pays sont également du même avis.
Les résultats partiels de l’autorité électorale sur l’élection présidentielle en Bolivie révèlent que le président sortant, Evo Morales, a remporté le scrutin dès le premier tour. D’après le quotidien 20Minutes, ce bilan émane de 99,81 % des bulletins dépouillés. Le processus suscite cependant des soupçons de fraude, entraînant de violentes manifestations et de la grève générale dans le pays.
Comme le peuple bolivien, l’UE a appelé à la tenue d’un second tour de la présidentielle. Dans un communiqué distribué à La Paz, une porte-parole de Federica Mogherini, a indiqué que l’UE approuvait totalement l’évaluation de l’Organisation des Etats américains. Cette dernière estime que le processus de dépouillement en cours devrait être interrompu et qu’il serait mieux d’organiser un second tour "pour rétablir la confiance et s’assurer du respect du choix démocratique du peuple".
Jeudi, les Etats-Unis, le Brésil, l’Argentine et la Colombie ont également demandé un second tour de l’élection présidentielle en Bolivie si l’Organisation des Etats américains ne confirme pas le résultat du premier tour. Les quatre pays pensent que le pays devrait restaurer la crédibilité de son système électoral.
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