L’ancien président bolivien, Evo Morales est accusé de sédition et de terrorisme. Il est actuellement réfugié en Argentine après avoir été sous la protection du Mexique.
La décision a été annoncée samedi par la présidente par intérim de la Bolivie Jeanine Añez. L’ancien président bolivien Evo Morales, visé par des enquêtes pour sédition et terrorisme, fera l’objet d’un mandat d’arrêt international dans les prochains jours, a-t-elle déclaré expliquant que toutes les démarches appropriées ont été effectuées. L’ex-chef de l’Etat est actuellement réfugié en Argentine après son séjour de plusieurs semaines sous la protection du Mexique. "Il peut revenir quand il veut. Il est parti parce qu’il le voulait […] Le mandat d’arrêt sera émis dans les prochains jours car nous avons déjà déposé les accusations", a affirmé la sénatrice de droite devant des journalistes.
Après trois semaines de manifestations en Bolivie, Evo Morales était obligé de démissionner le 10 novembre. L’ancien président bolivien, à la tête du pays pendant près de 14 ans, briguait un 4e mandat à l’issue d’élections entachées de fraudes, selon l’opposition et l’Organisation des Etats américains (OEA). D’après Jeanine Añez, Evo Morales n’avait jamais rien respecté. S’il revient en Bolivie, "il sait qu’il devra fournir des réponses au pays, car il a des comptes à rendre à la justice", a-t-elle souligné sur le récit du journal Le Monde.
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