L’ancien président bolivien Evo Morales fait l’objet d’une enquête pour viol sur mineure, une affaire qui remonte à son mandat il y a huit ans. La jeune fille, alors âgée de 15 ans, aurait eu un enfant avec lui.
En Bolivie, la justice a ouvert une enquête à l’encontre de l’ancien président Evo Morales. Celui-ci est accusé d’avoir eu une relation avec une adolescente de 15 ans alors qu’il était encore au pouvoir. En faisant cette révélation, le ministre de la Justice a exprimé son indignation face à ce qu’il décrit comme un crime resté impuni. D’après César Siles, la jeune fille a donné la vie à une enfant, et l’acte de naissance identifie Evo Morales comme le père.
Cette affaire prend de l’ampleur dans un contexte de tensions politiques en Bolivie, alors que M. Morales est en conflit ouvert avec son successeur, Luis Arce, en vue de la prochaine présidentielle. Ces dernières années, l’ancien chef de l’État a vu plusieurs procédures judiciaires lancées à son encontre, renforçant les spéculations sur les motivations politiques derrière ces poursuites. Son mandat d’arrêt a été annulé mercredi, mais l’enquête continue.
Evo Morales a réagi sur les réseaux sociaux en dénonçant ce qu’il considère être une persécution politique. Ces accusations s’inscrivent, selon lui, dans une longue série de tentatives visant à le discréditer. "Cela ne me surprend pas et ne me préoccupe pas. Tous les gouvernements néolibéraux, y compris l’actuel, m’ont menacé, persécuté, emprisonné et ont tenté de me tuer", a-t-il écrit sur X , selon les propos rapportés par Le Figaro.