Après le dépouillement de la totalité des bulletins de vote, l’autorité électorale bolivienne a déclaré, vendredi 26 octobre, que l e chef de l’Etat sortant, Evo Morales, a remporté dès le premier tour la présidentielle.
Après les premiers résultats du [scrutin présidentiel->https://www.linfo.re/tags/presidentielles] en [Bolivie->https://www.linfo.re/tags/bolivie] dimanche, qui laissaient entrevoir un second tour, les nouveaux chiffres diffusés, lundi avaient pratiquement donné la victoire à Evo Morales. Mais le processus de dépouillement des bulletins a suscité des soupçons de fraudes de la part de l’opposition et des observateurs internationaux. La crainte de falsification a déclenché [une grève générale et de violents incidents->https://www.linfo.re/monde/amerique/bolivie-violences-et-greve-generale-sur-fond-de-soupcon-de-fraude-electorale] dans le pays.
Jeudi 24 octobre, l’[Union européenne->https://www.linfo.re/monde/amerique/bolivie-l-union-europeenne-appelle-a-un-second-tour-de-la-presidentielle] a appelé à arrêter le processus de dépouillement en cours et recommandé "la tenue d’un second tour pour rétablir la confiance" dans les élections. Plusieurs pays comme l’Argentine, la Colombie, le Brésil et les Etats-Unis ont également demandé à la Bolivie de restaurer la crédibilité de son système électoral en organisant un second tour si l’OEA ne confirmait pas le résultat du premier tour.
Mais l’autorité électorale a conclu le dépouillement des bulletins de vote vendredi 25 octobre. Le TSE a déclaré vainqueur le chef de l’Etat sortant, Evo Morales, à l’issue du premier tour. Les résultats du comptage de 100% des bulletins lus par la présidente du Tribunal suprême électoral indiquent que M. Morales a recueilli 47,08% des voix, tandis que son principal adversaire, Carlos Mesa, en a obtenu 36,51% . Ce qui fait un écart supérieur aux dix points de pourcentage nécessaires pour s’imposer au premier tour.
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