Le président bolivien, qui a démissionné de ses fonctions dimanche 10 novembre, a tweeté qu’un mandat d’arrêt "illégal" a été émis contre sa personne.
La Bolivie a été, pendant trois semaines, le théâtre de protestation massive contre la réélection d’Evo Morales, âgé de 60 ans. Dimanche dernier, le désormais ancien chef d’Etat bolivien a décidé de présenter sa démission en renonçant à son poste de président.
Pour rappel, Evo Morales était à la tête du pays depuis 2006. L’issue des élections présidentielles du 20 octobre l’a reconduit au pouvoir pour un quatrième mandat jusqu’en 2025. Mais il a consenti à démissionner après que la police et l’armée ont renoncé à le soutenir, rapporte Huffingtonpost.fr.
Sur son compte Twitter, Evo Morales a évoqué un mandat d’arrêt émis contre lui, qu’il juge "illégal". D’après son tweet, l’ancien président de la Bolivie a écrit : "Je dénonce devant le monde et le peuple bolivien qu’un officier de police a annoncé publiquement qu’il a reçu instruction d’exécuter un mandat d’arrêt illégal émis contre ma personne".
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