Le gouvernement de transition en Bolivie continue de multiplier les accusations contre Evo Morales. La mineure avec qui il a eu une liaison aurait accouché d’une petite fille en février 2016.
Evo Morales est toujours dans le collimateur du gouvernement de transition en Bolivie. Ce dernier l’accuse dernièrement d’avoir eu une relation avec une mineure. Le vice-ministre de la Justice, Guido Melgar, a évoqué jeudi d’un document remis par le vice-ministère de la Transparence. Il s’agit d’un possible nouveau cas de viol présumé sur mineure, commis par l’ex-président Juan Evo Morales Ayma. La dénonciation anonyme semble avoir été corroborée par les services de l’Etat civil. Cette révélation fait suite à la diffusion dans la presse locale et sur les réseaux sociaux de photographies de l’ancien président bolivien aux côtés d’une jeune femme aujourd’hui âgée de 19 ans.
Après vérifications, il a été conclu que la mineure "aurait eu une relation sentimentale avec Juan Evo Morales Ayma et se serait retrouvée enceinte lorsqu’elle avait 15 ans et cinq mois, donnant naissance à une fille en février 2016 lorsqu’elle avait 16 ans", rapporte Le Figaro. Guido Melgar a souligné l’existence de l’enfant, de la mère et le père de l’enfant est Juan Evo Morales Ayma. Le dossier a été remis ce lundi au bureau du défenseur des droits des enfants et des adolescents de la ville de La Paz pour qu’il dépose une plainte pénale. L’ancien président de gauche, réfugié en Argentine depuis l’an dernier, fait déjà l’objet d’une plainte déposée la semaine dernière par le gouvernement bolivien pour une liaison présumée avec une autre mineure.
Le Mouvement vers le socialisme (MAS), parti politique d’Evo Morales, qualifie ces plaintes comme une manœuvre politique en pleine campagne pour les élections présidentielles et législatives prévues le 18 octobre.
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