Reed Saxon/AP/SIPA
Des proches des victimes des crashs impliquant des Boeing 737 MAX en 2018 et 2019 réclament une amende de près de 24,8 milliards de dollars (plus de 23 milliards d’euros) à Boeing, ainsi que des poursuites judiciaires contre ses dirigeants. Cette requête a été soumise au ministère de la Justice américaine le mercredi 19 juin.
Des familles des victimes des crashs impliquant les avions Boeing, survenus respectivement en 2018 avec la compagnie indonésienne Lion Air et en 2019 avec Ethiopian Airlines, réclament une amende astronomique de 24,8 milliards de dollars (plus de 23 milliards d’euros) à la justice américaine. Ces tragédies, ayant causé la perte de 346 vies, sont attribuées à des défauts de conception sur les modèles 737 MAX 8. Paul Cassell, le représentant de ces familles, a écrit dans une lettre adressée au ministère américain de la Justice : "puisque le crime de Boeing est le crime le plus mortel d’une entreprise dans l’histoire des États-Unis, une amende maximale de plus de 24 milliards de dollars est légalement justifiée et clairement adéquate".
Selon les médias francophones comme La Tribune, le courrier fait 32 pages et détaille comment ils en sont arrivés à ce chiffre… "14 à 22 milliards de dollars de l’amende pourraient être mises en sursis à la condition que Boeing dédie ces fonds à un contrôleur indépendant et à des améliorations liées aux programmes de conformité et de sécurité".
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La lettre des familles des victimes survient après l’audition de Dave Calhoun, PDG de Boeing, devant une commission du Sénat américain sur la qualité de la production. Calhoun a présenté des excuses, mais le sénateur Richard Blumenthal a critiqué une culture de profit au détriment de la sécurité.
Boeing continue de faire face à des problèmes de production et de qualité, notamment sur ses avions 737 MAX, 787 Dreamliner et 777, avec des audits révélant des manquements et des lacunes en contrôle qualité. Sous surveillance de la FAA (Federal Aviation Administration), Boeing a soumis un plan d’action pour corriger ces problèmes. Les familles exigent un procès prompt et la responsabilisation individuelle des dirigeants impliqués.
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