Lundi 8 janvier, la compagnie aérienne américaine United Airlines a signalé la détection de boulons mal vissés lors des inspections des portes condamnées de ses avions Boeing 737 MAX 9, lesquels sont identiques à ceux ayant été arrachés lors d’un vol d’Alaska Airlines le vendredi précédent.
United Airlines détient la plus grande flotte de 737 MAX 9, comprenant 79 avions, tous actuellement cloués au sol en attente d’inspection, conformément à la directive de l’Agence américaine de l’aviation civile (FAA). "Depuis que nous avons entamé les inspections, samedi, nous avons fait des découvertes qui semblent liées à des problèmes d’installation du panneau obstruant les portes", a fait savoir la compagnie dans une déclaration relayée par les médias français comme Le Figaro. "Par exemple, des boulons qui nécessitaient d’être resserrés", est-il souligné.
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Lundi soir, Alaska Airlines a annoncé avoir fait des constatations similaires. Des inspections préliminaires ont révélé la présence d’équipements mal fixés sur certains appareils, comme l’a précisé la compagnie dans un communiqué. Elle a souligné qu’elle procéderait à des inspections plus approfondies conformément aux directives de l’autorité aérienne américaine.
Boeing propose à ses clients la configuration de condamnation de certaines portes lorsque le nombre actuel d’issues de secours est jugé suffisant en fonction du nombre de sièges dans l’appareil. En plus du 737 MAX 9, cette disposition est déjà présente sur d’autres modèles de Boeing, dont le 737-900ER, introduit en 2006 et n’ayant connu aucun incident similaire depuis.
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