La couverture vaccinale dans les pays en développement a démarré lentement, principalement en raison de contraintes budgétaires. Pour leur faciliter l’accès aux vaccins, la Banque mondiale a décidé d’augmenter son plan d’aide.
Alors que le virus de la Covid-19 continue de circuler dans le monde, le vaccin reste le meilleur moyen de le vaincre. Pourtant la lenteur de la campagne, notamment dans les pays défavorisés, ne permet pas d’atteindre rapidement l’immunité collective. Lors d’une conférence de presse virtuelle, tenue mercredi 30 juin, le président de la Banque mondiale, David Malpass, a parlé des dons de vaccin venant des économies avancées, mais l’homme a estimé que leur "distribution ne s’est pas produite très rapidement".
La Banque mondiale avait déjà débloqué 12 milliards de dollars en octobre dernier, mais a décidé d’augmenter son plan de soutien. Pour aider les pays en développement à accéder aux vaccins, l’institution vient de rajouter un montant de 8 milliards de dollars pour le porter les financements à 20 milliards, selon l’information relayée par plusieurs médias. "Nous essayons de regarder vers l’avenir", selon David Malpass, sachant que la lutte contre la pandémie de coronavirus n’est pas encore terminée.
D’après M. Malpass, l’utilisation des vaccins dans les pays riches va progressivement diminuer aux cours des prochains mois. De ce fait, les autres pays pourront prendre le relais. Il s’attend à une accélération du déploiement des antidotes dans les pays défavorisés. Axel van Trotsenburg, directeur des opérations de la Banque mondiale, a affirmé que les financements pourraient également servir en cas de prochaines vagues de la pandémie ou pour renforcer les vaccins (rappels).