Illustration/SIPA
Le nombre d’attaques de requins dans le monde a baissé en 2018 selon The International Shark Attack File, basé en Floride.
The International Shark Attack File ou le dossier international d’attaque des requins a enquêté sur les 130 incidents présumés "d’interaction entre le requin et l’homme" survenus dans le monde en 2018, relaie le site www.floridamuseum.ufl.edu.
Parmi ces incidents, 66 cas correspondent à des attaques de requins non provoquées par les humains, une nette diminution par rapport à 88 en 2017. L’organisation a en outre révélé que 34 cas sont le résultat d’attaques provoquées contre des humains. Les chercheurs définissent les "attaques non provoquées" comme des incidents dans lesquels une attaque sur des êtres humains "se produit dans l’habitat naturel du requin sans provocation humaine du requin". Les "attaques provoquées" correspondent aux incidents où un humain interagit de quelque façon qu’il soit avec un requin (pêche, shark feeding...).
En 2018, il y a également eu moins de décès suite aux attaques de requins : 4 contre une moyenne annuelle de 6. Les 4 attaques mortelles ont eu lieu aux Etats-Unis, en Australie, en Egypte et au Brésil. C’est en Floride qu’il y a eu le plus de morsures de requins dans le monde. Pour le biologiste Gavin Naylor, ce déclin des attaques en 2018 est inhabituel. "Statistiquement, c’est une anomalie", a-t-il déclaré dans un communiqué. Il reste à voir, a-t-il ajouté, si la baisse pourrait être attribuée au fait qu’il y ait moins de requins dans l’océan ou que les messages de prévention pour avertir le public des risques sont efficaces.
The International Shark Attack File rappelle que l’homme tue environ chaque année 100 millions de requins, la plupart pour leurs ailerons et leur chair.