C’est une nouvelle réjouissante pour les opposants à l’avortement aux États-Unis. Cet arrêt concerne tout le pays et pourrait affecter 500 000 femmes qui ont recours à la pilule abortive chaque année.
En novembre 2022, une coalition de médecins et d’organisations hostiles à l’avortement avait déposé une plainte contre l’Agence américaine du médicament. Ils reprochaient à cette dernière d’avoir autorisé la mifépristone (RU 486), la principale pilule abortive aux États-Unis. La FDA était accusée de ne pas avoir respecté ses procédures afin de répondre à un objectif politique.
Vendredi 7 avril, un juge fédéral a suspendu l’autorisation de mise sur le marché de la mifépristone aux États-Unis. Le magistrat Matthew Kacsmaryk a validé la plupart des arguments avancés dans la plainte déposée contre la FDA. Ce retrait d’autorisation concerne l’ensemble du territoire, y compris les États protégeant le droit à avorter. Il empêche en pratique la prescription de pilules abortives, utilisées chaque année par un demi-million d’Américaines pour les avortements médicamenteux.
C’est une victoire pour les conservateurs et restreint l’accès à l’avortement. Cependant, la vice-présidente américaine, Kamala Harris, estime que cette décision « menace les droits des femmes dans le pays à prendre des décisions pour leur santé et leur capacité à avoir accès à des médicaments prescrits par leurs docteurs ». Les autorités fédérales ont une semaine pour faire éventuellement appel.
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