Bruno Dellinger, un survivant des attaques des World Trade Center est revenu sur ces terribles attentats aux Etats-Unis.
Au micro de LCI, Bruno Dellinger, un chef d’entreprise qui avait 40 ans au moment des faits, s’est exprimé sur les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis. Il a évoqué qu’après l’effondrement des tours, son corps a été recouvert de cendres qu’il a gardées précieusement dans un bocal, rapporte LCI. "C’est un moment dont je ne m’explique pas quelle intuition m’a motivé à le faire", a-t-il indiqué. Selon ses dires, il a eu la perception que c’était quelque chose de très précieux, qu’il y avait peut-être des restes humains, car la déflagration avait été forte.
Le quadragénaire a raconté qu’en ce moment, on s’aperçoit qu’il y a des centaines de personnes dont on n’a jamais retrouvé l’ADN. Il a par ailleurs, confié les cendres au musée du mémorial, qui n’en avait pas et il ne lui reste que peu dans un tube. "Si je l’ouvre, immédiatement, j’ai des réactions extrêmement fortes qui se produisent. Car c’est une odeur que je n’oublierai pas", a-t-il révélé.
Interrogé sur le retrait d’Afghanistan des troupes occidentales après une guerre déclenchée par les attentats de New York, Bruno Dellinger a confié son incompréhension. Le rôle des nations n’est pas d’intervenir, à son avis, dans le destin d’autres nations, "mais on n’abandonne pas un pays comme il a été abandonné de cette manière, en pliant les bagages et en laissant cela à l’abandon".
> A lire aussi : 11 septembre 2001 : identification de deux nouvelles victimes vingt ans après le drame