Des conseillers de Donald Trump sont accusés d’avoir cherché à changer l’issue de la dernière élection présidentielle américaine. La commission parlementaire enquêtant sur le rôle joué par l’ancien Président dans l’assaut par ses partisans contre le Capitole les a convoqués.
Plusieurs partisans de Donald Trump avaient envahi le Capitole abritant le Congrès, le 6 janvier dernier, pendant la session dédiée à la certification de la victoire de Joe Biden à la présidentielle américaine. Dans le cadre de l’enquête, des conseillers de l’ancien dirigeant des Etats-Unis sont assignés à comparaître devant la commission parlementaire.
Cette commission leur reproche d’avoir essayé de changer l’issue du scrutin. Une sorte de centre de commandement opérationnel aurait été installé à Washington lors de l’attaque. L’instance a convoqué l’avocat John Eastman, qui aurait participé à une réunion dans cette "war room" le 5 janvier. Le lendemain, il aurait pris la parole à proximité de la Maison Blanche.
D’après la commission parlementaire, Me Eastman avait "joué un rôle clé dans le fait d’affirmer au président Trump que le vice-président Pence pourrait déterminer quels électeurs seraient pris en compte", rapporte Franceinfo. L’avocat aurait adressé un message à M. Trump, prétendant que M. Pence pouvait rejeter les résultats de l’élection dans certains Etats.
Des membres de l’équipe de campagne de D. Trump sont aussi convoqués. La commission parlementaire les accuse d’avoir propagé l’information selon laquelle il y avait eu des fraudes dans les votes. Parmi ces personnes, il y a l’ex-chef de la police de New York (Bernard Kerik), le conseiller de campagne Jason Miller, l’ex-conseiller national à la sécurité de M. Trump (Mike Flynn) ainsi que son directeur de campagne William Stepien.
A lire aussi > Assaut sur le Capitole aux Etats-Unis : la première personne condamnée évite la prison
> Toute l’actualité à suivre sur Linfo.re