Une lettre écrite par un ancien policier, aujourd’hui décédé, accuse la police new-yorkaise et le FBI de complicité dans le meurtre de Malcolm X (1965), activiste afro-américain.
Malcolm X, de son vrai nom El-Hajj Malik El-Shabazz, était un militant politique afro-américain. Trois personnes l’ont tiré mortellement lors de son discours dans l’Audubon Ballroom, à Manhattan (Etats-Unis), le 21 février 1965.
Dans une lettre écrite par un ancien policier (aujourd’hui mort), présentée lors d’un point presse samedi 20 février, les forces de l’ordre de New York et le FBI sont accusés de complicité dans ce meurtre.
D’après le cousin de cet officier de police, ce dernier se serait rapproché de l’entourage de Malcolm X sous l’ordre de sa hiérarchie. Il aurait piégé deux de ses gardes du corps, arrêtés quelques jours avant l’assassinat de l’activiste.
Les filles de l’afro-américain ont donc demandé la réouverture de l’enquête. "Tout élément qui permette de mieux connaître la vérité sur cette terrible tragédie devrait être examiné avec soin", estime l’une d’elles, Ilyasah Shabazz, citée par RTL.
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