Alors que la famille de Diego Maradona dénonce des irrégularités, la justice argentine tente de savoir si le footballeur argentin, décédé mercredi, a reçu les soins adéquats.
Diego Maradona est décédé mercredi chez lui à Tigre des suites d’un œdème pulmonaire aigu secondaire et d’une insuffisance cardiaque chronique exacerbée. Une source judiciaire sous couvert d’anonymat a annoncé l’ouverture d’une enquête afin de déterminer s’il y a eu négligence dans la mort du champion du monde de 1986. "L’enquête a été ouverte parce qu’il s’agit d’une personne décédée chez elle et que personne n’a signé son certificat de décès. Cela ne signifie pas qu’il y a des soupçons d’irrégularités", a souligné la même source citée par Le Monde. Une révélation qui vient contredire celle d’un membre de la famille de la victime qui a dénoncé des irrégularités.
Dans le cadre de cette enquête ouverte par la justice argentine, plusieurs témoins ont déjà été entendus. Parmi elles figure l’infirmier chargé de veiller sur Diego Maradona et la dernière personne à l’avoir vu vivant. L’infirmière en question a établi une déclaration au procureur le jour de la mort de Diego avant de la modifier, a expliqué un membre de la famille qui a requis l’anonymat. Le personnel de santé a finalement déclaré devant la télévision "que ce qu’elle avait indiqué lui avait été imposé, il y a donc une certaine contradiction dans sa déclaration", a noté le proche de l’ancienne star du ballon rond.
L’Argentine était également secouée par une autre polémique vendredi après la publication de photos d’employés des pompes funèbres. Ces derniers ont posé, pouce levé, près du cercueil ouvert où gisait le cadavre de Maradona avant la veillée funèbre jeudi. L’avocat l’ancien footballeur a promis de poursuivre les coupables.
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