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Pour le moment aux Etats-Unis, les personnes ‘transgenders’ (transgenres) sont protégées par l’article VII du ‘Civil Rights Act’ empêchant toute discrimination ‘en raison du sexe’.
Le vendredi 16 août, le ministère de la Justice en Amérique a demandé à la Cour suprême d’autoriser les employeurs à pouvoir licencier un ou une salariée au motif qu’il/elle soit transgenre, rapporte 20 Minutes et plusieurs médias américains.
Au mois de juillet dernier, Aimee Stephens, une femme transgenre, a gagné son procès contre son employeur, une société de pompes funèbres qui l’avait ‘remerciée’ lorsqu’elle avait annoncé sa transition.
Pour l’instant, les personnes trans sont protégées par l’article VII du ‘Civil Rights Act’ qui empêche toute discrimination "en raison du sexe".
"Les gens ne se rendent pas bien compte à quel point une telle décision pourrait avoir un impact bien au-delà des communautés trans et LGBT+. Cela concernerait tous ceux qui se distancient des stéréotypes de genre : les femmes qui portent des pantalons au travail, les hommes qui veulent des responsabilités dans la maternité de leur compagne... " a lâché l’avocat d’Aimee Stephens au HuffPost américain.
Le gouvernement de Donald Trump avait d’ailleurs décidé d’interdire aux personnes transgenres de s’engager dans l’armée. Selon lui, elles posaient des problèmes économiques à cause de la ‘quantité massive de médicaments’ prises après les opérations.
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