Une réunion secrète entre Donald Trump et d"importants chefs" des talibans a été prévue pour ce dimanche 8 septembre à Camp David, dans le Maryland.
Jeudi 5 septembre, un attentat suicide qui a tué un soldat américain et 11 autres personnes, dans le centre de Kaboul (Afghanistan), a été revendiqué par les insurgés. Pourtant, le président américain, Donald Trump, avait prévu une réunion secrète avec d’"importants chefs" des Talibans, ce dimanche 8 septembre. Après la revendication de l’attaque, le chef d’Etat a pris la décision de l’annuler et de mettre fin, ainsi, aux discussions de paix pour l’Afghanistan. Il a ajouté qu’il comptait, également, rencontrer son homologue afghan, Ashraf Ghani, rapporte Le Figaro. Mais, sitôt qu’il a su que les talibans ont été responsables de ces tueries, le numéro un américain a fait marche arrière.
Cette annonce a été diffusée sur le compte Twitter de Donald Trump. "S’ils ne peuvent pas convenir d’un cessez-le-feu pendant ces négociations de paix très importantes, et sont même prêts à tuer 12 personnes innocentes, alors ils n’ont probablement pas autorité pour négocier un accord d’importance de toute façon", s’est-il insurgé. Il s’est même demandé pour combien de décennies supplémentaires sont-ils prêts à se battre ?
Pour mettre fin à 18 années de guerres, des émissaires américaines ont débuté au Qatar des négociations avec des délégués talibans, fin 2018. Ils ont réussi à trouver un projet d’accord qui devait ouvrir la voie à un retrait partiel des soldats américains d’Afghanistan. Cette négociation devait conduire, également ; à l’ouverture d’un dialogue "interafghan". L’armée américaine était entrée en dans le pays, en 2001 pour faire tomber le régime taliban. Actuellement, quelque14 000 soldats américains sont stationnés en Afghanistan.
....only made it worse ! If they cannot agree to a ceasefire during these very important peace talks, and would even kill 12 innocent people, then they probably don’t have the power to negotiate a meaningful agreement anyway. How many more decades are they willing to fight ?
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 7 septembre 2019