DAMON HIGGINS/THE PALM BEACH POST / USA TODAY NETWORK via Imagn
Reconnu coupable dans une affaire de paiements occultes à Stormy Daniels, une star de films X, Donald Trump écope tout d’une condamnation pénale historique malgré sa dispense de peine.
Donald Trump, président élu des États-Unis, a été dispensé de peine ce vendredi 10 janvier dans l’affaire des paiements occultes à l’actrice de films X Stormy Daniels. Cette décision fait suite à sa condamnation pénale confirmée par le tribunal de Manhattan, marquant une première historique pour un président élu américain. Reconnu coupable le 30 mai 2024 de 34 délits de falsifications comptables, le milliardaire a vu sa culpabilité confirmée, bien qu’il ait été dispensé de peine. Cette condamnation découle de paiements effectués en 2016 pour dissimuler une liaison présumée avec Stormy Daniels, ce que Trump a toujours nié. Le juge Juan Merchan a qualifié cette affaire d’"extraordinaire" et "unique". Malgré l’absence de peine, la condamnation sera inscrite à son casier judiciaire, rapporte BFMTV.
Lors d’une visioconférence depuis la Floride, Donald Trump a dénoncé une "chasse aux sorcières politique" et a affirmé son innocence. Il a également critiqué le système judiciaire de New York et fustigé le juge Merchan, qu’il a qualifié de "corrompu". Le procureur général adjoint, Joshua Steinglass, a rappelé que le président élu des Etats-Unis n’avait montré "aucune forme de remords", accusant le président élu d’encourager d’autres personnes à rejeter le verdict.
Les faits remontent à la campagne présidentielle de 2016, où Donald Trump aurait payé 130 000 dollars à Stormy Daniels pour acheter son silence. Ses avocats ont invoqué son immunité présidentielle pour tenter de faire annuler la condamnation, mais leurs recours ont été rejetés, y compris par la Cour suprême en juillet. Le prononcé de la peine avait été repoussé à plusieurs reprises, notamment en raison de la décision majeure de la Cour suprême sur l’immunité présidentielle.
L’investiture de Donald Trump, prévue pour le 20 janvier, marquera officiellement son entrée en fonction en tant que 47e président des États-Unis, avec une condamnation pénale historique inscrite dans son dossier.
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