Les avocats de Nafissatou Diallo, la femme de chambre new yorkaise qui assigne un procès civil à Dominique Strauss-Kahn, veulent prouver à la justice que l’ex-patron du FMI a un « comportement violent répété envers les femmes ». Cette notion vient d’être ajoutée à la plainte déposée pour agression sexuelle.
Nafissatou Diallo est plus déterminée que jamais à remporter la bataille juridique qui l’oppose à DSK, du moins au procès au civil, son ultime chance de se faire entendre. Par le biais de ses avocats, elle vient de rajouter la notion de « violence contre les femmes » à sa plainte. Une manière d’inclure d’autres éléments qui pourraient prouver que DSK a un « comportement misogyne répété ».
Ce document stipule que la seule raison qui puisse expliquer l’agression que Diallo avait subie en mai 2011 c’est « parce qu’elle est une femme, et au moins en partie, parce qu’il (DSK) est hostile aux femmes ».
Ses avocats vont donc tout faire pour recueillir le maximum d’éléments possibles. La semaine dernière, ils ont formulé une requête auprès du juge Douglas McKeon, en charge du dossier, afin de pouvoir consulter l’ensemble des documents instruits depuis le début de cette affaire.
Il s’agit notamment du dossier sur la procédure pénale, bien que celle-ci ait été abandonnée en août 2011. Ils demandent également l’accès au dossier de la police, à celui des autorités médicales et même celui concernant une compagnie de taxi newyorkaise.
Le juge McKeon n’a pas encore validé cette requête mais cela doit intervenir d’ici le 11 juin prochain, date à laquelle est fixé le prochain rendez-vous judiciaire de DSK au tribunal du Bronx.
Pour ce magistrat, tous les préparatifs de cette procédure civile ne devraient pas dépasser les 15 mois, rappelle Le Parisien.