Alors que la victime présumée a déposé sa plainte initiale, une photo d’elle a été prise dans les locaux de la police. Son image s’est rapidement répandue sur internet. Une enquête a été ouverte pour "violation du secret professionnel".
Jean-Marc Descoubes, avocat de la plaignante, a expliqué que la photo de sa cliente était destinée à être présentée soit aux personnes placées en garde à vue, soit aux personnes entendues comme témoin. Et pourtant, elle s’est retrouvée sur internet. Depuis, la jeune fille de 25 ans a été harcelée, insultée dans les réseaux sociaux. Des personnes viennent même devant sa maison.
"Nous avons des raisons de penser que quelqu’un a pris en photo la photo de ma cliente au cours d’une garde à vue ou d’une audition et elle circule sur les réseaux sociaux", a-t-il dénoncé.
Selon les informations rapportées par 20 Minutes, d’une source judiciaire, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "violation du secret professionnel", "violation du secret de l’enquête" et "diffusion d’images ou de renseignements sur l’identité d’une victime d’agression sexuelle".
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La victime présumée a accusé le chanteur américain Chris Brown, son garde du corps et un de ses amis de l’avoir violée dans la nuit du 15 au 16 janvier, dans un palace parisien. Ils ont tous été placés en garde à vue pour "viol aggravé" et "infraction à la législation sur les stupéfiants", avant d’être remis en liberté.
À ce stade de l’enquête, aucune poursuite n’a été lancée à leur encontre. Son avocat, Me Raphaël Chiche, a d’ailleurs affirmé que le chanteur n’a jamais eu de relation sexuelle avec la plaignante. Il a d’ailleurs porté plainte pour "dénonciation calomnieuse".
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