Craig Ruttle/AP/SIPA
L’éditorialiste américaine, E. Jean Carroll a annoncé que la robe qu’elle a portée, a révélé, une trace d’ADN masculin.
E. Jean Carroll, une éditorialiste renommée accuse Donald Trump de l’avoir violée en 1995 ou 1996. Le journal Le Parisien a informé qu’après avoir testé la robe qu’elle a portée, une trace d’ADN masculin a été identifiée. Alors, jeudi 30 janvier, elle a mis en demeure le Président américain, de fournir un échantillon d’ADN afin d’établir s’il correspond à ces traces.
Agée de 76 ans aujourd’hui, l’éditorialiste a affirmé qu’elle portait cette robe noire le jour du viol présumé. Par ailleurs, elle a raconté qu’à cette époque, Donald Trump se serait enfermé d’autorité avec elle dans une cabine d’essayage du grand magasin new-yorkais ’Bergdorf Goodman’. Puis, il l’a embrassé de force et l’a violée.
Ce témoignage a été publié dans le magazine New York, en juin 2019, mais le locataire de la Maison Blanche a assuré n’avoir "jamais rencontré cette personne de sa vie". Pourtant, dans l’article, une des photos d’illustration montrait Donald Trump en train de plaisanter avec E. Jean Carroll et son mari. "Ce n’est pas mon genre de femme", a-t-il ajouté.
Cette information a été relayée par le journal New York Times qui a publié un document de justice affirmant que des traces d’un "ADN masculin non identifié" ont été détectées. Par conséquent, l’avocat de l’éditorialiste et écrivaine a donné jusqu’au 2 mars, à Donald Trump et ses avocats pour produire un prélèvement d’ADN du chef de l’Etat. Ces derniers ont demandé un recours en annulation, mais la juge chargée du dossier l’a rejeté.
Contacté par l’AFP, l’avocat représentant le Président américain n’a pas donné suite.
Jusqu’ici, Donald Trump est accusé d’agressions sexuelles par au moins 26 femmes. Des allégations qu’il a toujours niées.
>>> Notre dossier sur les agressions sexuelles
The dress has been tested. We have the results. My attorney @kaplanrobbie has served notice to @realDonaldTrump’s attorney to submit a sample of Trump’s DNA.https://t.co/iIM6kQZxuX
— E. Jean Carroll (@ejeancarroll) January 30, 2020
