Violences au Capitole à Washington : la classe politique française dénonce "une atteinte grave à la démocratie"

"La volonté et le vote du peuple américain doivent être respectés"

Les partisans de Donald Trump ont envahi le Capitole à Washington, mercerdi 6 janvier dernier. Ils y ont semé le chaos pendant plusieurs heures et le président sortant a fini par les appeler à quitter les lieux et à rentrer chez eux. De son côté, Joe Biden a dénoncé une "insurrection" tandis que la France a qualifié ces violences d’atteinte grave à la démocratie.

Jean-Yves Le Drian, le ministre des affaires étrangères, a tweeté en français et en anglais que : "La volonté et le vote du peuple américain doivent être respectés". Richard Ferrand, le président de l’Assemblée nationale, a réagi à ces violences au Capitole en envoyant "ses pensées démocratiques et amicales" à l’adresse des parlementaires américains au Capitole, rapporte 20 Minutes.

"Voilà ce qui se passe quand on sème la haine"

François Hollande quant à lui a estimé que "la démocratie a été l’objet d’un coup de force". L’ancien président a aussi ajouté que : "Ces scènes de chaos après les mots irresponsables du président sortant sont une offense aux démocrates du monde entier". De son côté, l’eurodéputé Stéphane Séjourné a tweeté : "Voilà ce qui se passe quand on sème la haine".

Le leader de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a aussi réagi à cet envahissement du Capitole à Washington en évoquant "une tentative de putsch d’extrême droite". Dans la foulée, il a demandé à Marine Le Pen et à son parti RN de retirer leur soutien à Donald Trump.

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