En un week-end, deux enfants ont été tués par une arme à feu dans la ville de Chicago. Des drames qui ont suscité la colère des habitants.
Comme tous les ans, à l’approche de la célébration de la fête nationale américaine, le 4 juillet, Chicago est le théâtre d’une flambée de violences et de fusillades. En l’espace d’un week-end, deux enfants ont été tués par balle. Assis dans son siège auto, juste à côté de sa mère, Sincere Gaston (1 an) a reçu une balle et en était mort. La mère et son fiston rentraient d’une laverie automatique.
Quant à la petite Lina Nunez Anaya, âgée de 8 ans, elle a succombé à sa blessure par balle qu’elle a reçue chez elle. La mort de ces enfants ont suscité une vague de colère dans la troisième ville des Etats-Unis avec près de 3 millions d’habitants, rapporte Le Figaro.
Le week-end précédent, 106 personnes avaient été la cible de tirs, 14 d’entre elles ont été tuées. Mekhi James, un petit garçon de 3 ans, assis à l’arrière d’une voiture conduite par son père, figurait parmi les victimes.
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De son côté, la police de Chicago a réagi par le biais de son chef des inspecteurs, Brendan Deenihan. A l’attention des habitants, ce dernier a lancé un appel en déclarant : "Par pitié, pour les enfants de Chicago, contactez-nous si vous avez la moindre information qui puisse nous aider à résoudre ces crimes".
David Brown, un autre responsable de la police a aussi fait remarquer : "Nous devons tous être indignés par cette violence, tous". Il a traité les auteurs des tirs de "salopards" en pointant du doigt les planques de drogues qui constituent habituellement le "cœur des fusillades et des meurtres" à Chicago
La maire de la ville, située aux environs du lac Michigan, Lori Lightfoot, a, quant à elle, indiqué : "Nous devons tous nous demander ce que nous pouvons faire chaque jour pour protéger ces enfants".
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