Un certain nombre d’événements se sont produits dans le monde en 2017. Tour d’horizon des moments-clé de cette année sur le point de se terminer.
Les moments forts de l’année 2017 sont rattachés à des noms comme ceux de Donald Trump, d’Emmanuel Macron ou encore de Weinstein.
Le 20 janvier 2017, le milliardaire républicain Donald Trump accède à la tête des Etats-Unis à l’âge de 70 ans. Le président américain a fait beaucoup parler de lui avec ses tweets qu’il poste de façon impulsive. Sur son compte Twiter, il annonce le retrait des Américains de l’Accord de Paris sur le climat ou encore menace d’attaquer la Corée-du-Nord. D. Trump inquiète quant à son attitude vis-à-vis des accords internationnaux portant sur le libre-échange, le climat, l’immigration, la santé, l’Unesco, etc.
Le 7 mai 2017, Emmanuel Macron est majoritairement élu président de la France. Le centriste pro-européen est élu à seulement 39 ans. Avec son mouvement ’En Marche !’, l’actuel président a réussi à écarter du pouvoir les plus grands partis qui sont le Parti socialiste et Les Républicains (LR).
La révélation de l’affaire Weinstein a fait l’effet d’une bombe non seulement à Hollywood mais aussi dans le reste du monde. Le 5 octobre, le grand producteur Harvey Weinstein est accusé d’harcèlement sexuel par des actrices connues. Des accusations de viols, d’agressions sexuelles et de harcèlement sexuel s’en suivaient ensuite dans d’autres secteurs que le cinéma et ce partout dans le monde.
Quant aux événements qui ont marqué l’année 2017, il a été notamment question de Brexit, l’indépendance de Catalogne autoproclamée ou encore les tirs de missile de Pyong-Yong.
Le 29 mars fut le début du Brexit avec le lancement par Londres de la procédure de sortie de l’Union européenne. Le référendum responsable de cette sortie de l’UE a eu lieu ne juin 2016. Toujours en Europe, le 1er octobre s’est tenu référendum sur l’indépendance en Catalogne malgré l’interdiction de l’Espagne.
La persécution des musulmans Rohingyas en Birmanie a aussi été très commentée. Tout a commencé par l’attaque des postes de police birmane survenue fin aout. La riposte de l’armée a provoqué la fuite de près de 640 000 Rohingyas au Bangladesh. L’ONU, de son côté, dénonce une "épuration ethnique". Le Haut-Commissaire aux droits de l’Homme, quant à lui, fait allusion à des "éléments de génocide".
Les tirs de missiles lancés par la Corée du Nord ont aussi marqué l’année 2017. Le 3 septembre dernier, Pyongyang a annoncé réaliser son 6ème essai nucléaire. Kim Jong-Un a déclaré, fin novembre que son pays est devenu un Etat nucléaire avec des têtes de missile pouvant atteinte les côtes des Etats-Unis. Donald Trump, de son côté, a proféré des menaces de "détruire totalement" la Corée du Nord en cas d’attaque.
En Afrique au Zimbabwe, Robert Mugabe à l’âge de 93 ans démissionne, le 21 novembre, après 37 ans de règne. Il est poussé vers la sortie par son propre parti soutenu par l’armée. Il fut contraint de démissionner après avoir limogé son vice-président Emmerson Mnangagwa lequel est désormais le président zimbabwéen.
Pour le compte de l’Etat islamique. Bagdad annonce, le 9 décembre, avoir emporté la victoire sur le groupe islamiste. Mais de son côté l’armée a indiqué que l’EI représente toujours une menace pour ce pays. Du côté de la Syrie, le groupe djihadiste a certes perdu une grande partie de ses refuges et territoires conquis mais il est de retour dans la province d’Idleb, début décembre.
(Source : lexpress.fr)