Donald Trump, le président américain, a tenu à dénoncer mardi les "histoires inventées" de celles qui l’accusent de comportements sexuels déplacés. Elles souhaitent qu’une enquête soit ouverte par le Congrès.
Durant la campagne présidentielle de Donald Trump, trois femmes l’avaient accusé de comportements sexuels déplacés. Celles-ci se sont retrouvées ensemble sur le plateau d’une émission télévisée américaine pour renforcer leur accusation commune.
Rachel Crooks, qui travaillait comme réceptionniste à la Trump Tower de New York, a confié qu’en 2005, alors qu’elle avait 22 ans, l’actuel président des Etats-Unis l’avait forcé à l’embrasser. "J’étais choquée, anéantie", a-t-elle confié dans des propos rapportés par la presse française, en ajoutant s’être sentie "un peu menacée".
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Usant et abusant de Twitter, Donald Trump n’a pas attendu longtemps pour répliquer. "En dépit de milliers d’heures perdues et de millions de dollars gaspillés, les démocrates ont été incapables de démontrer la moindre collusion avec la Russie", a-t-il affirmé en ajoutant : "du coup, ils se tournent vers les fausses accusations et les histoires inventées de femmes que je ne connais pas et/où que je n’ai jamais rencontrées. FAKE NEWS !".
En début de semaine, une cinquantaine d’élus démocrates de la Chambre des représentants a adressé à la commission de Contrôle de la Chambre un courrier réclamant une enquête : "nous ne pouvons pas ignorer la multitude de femmes qui ont formulé des accusations contre M. Trump".
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Despite thousands of hours wasted and many millions of dollars spent, the Democrats have been unable to show any collusion with Russia - so now they are moving on to the false accusations and fabricated stories of women who I don’t know and/or have never met. FAKE NEWS !
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) December 12, 2017