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La justice argentine a ordonné la levée de l’immunité présidentielle qui protège l’ancienne chef d’État Cristina Kirchner contre les arrestations. L’ancienne présidente aurait entravé l’enquête sur l’attentat contre une mutuelle juive ayant fait 85 morts en 1994.
L’ancienne présidente de l’Argentine et actuelle sénatrice Cristina Kirchner est actuellement poursuivie par la justice pour "trahison". Ce jeudi 7 décembre, la justice a ordonné à ce que l’immunité de cette figure politique soit levée afin qu’elle puisse être arrêtée. Le motif d’arrestation est l’entrave à l’enquête sur l’attentat contre une mutuelle juive qui avait fait 85 morts en 1994. Outre l’arrestation de Cristina Kirchner, le juge fédéral Carlos Bonadio a également ordonné que l’ex-ministre des Affaires étrangères Hector Timermann soit arrêté avec plusieurs anciens hauts responsables gouvernementaux.
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Selon les accusations qui pèsent sur l’ancienne présidente Cristina Kirchner, elle aurait signé un pacte avec Téhéran afin que de hauts fonctionnaires iraniens puissent être entendus par des magistrats argentins à Téhéran. Ces derniers étaient pourtant dans l’obligation de se rendre à Buenos Aires pour leur audition dans l’affaire de l’attentat contre la mutuelle Amia. En effet, ces hauts fonctionnaires iraniens sont soupçonnés d’être les principaux commanditaires de cet attentat.
Afin que la levée d’immunité soit effective, une procédure de levée d’immunité parlementaire sera nécessaire. Elle devra être approuvée par deux tiers des membres du Sénat argentin. Une session extraordinaire devrait donc être prévue sous convocation du président Mauricio Macri. Il est à préciser que Cristina Kirchner a été élue sénatrice en octobre 2017 et devait prendre poste le 10 décembre 2017.
Source : 20 Minutes