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La réaction du président américain, après les violences à Charlottesville, a indigné plus d’un. Donald Trump condamne certes ce qui s’est passé sans pour autant désigner des coupables.
Pour rappel, cet incident est survenu à Charlottesville en Virginie, samedi 12 aout dernier. Un véhicule a foncé sur une foule de contre-manifestants voulant s’opposer à un rassemblement de groupuscules radicaux et identitaires . Il s’agissait de la droite radicale américaine composée entre autres de néo-nazis, de suprémacistes blancs, de Ku Klux Klan (KKK) ou encore de la droite alternative ou Alt Right. Au moins, l’une de ces parties a accordé son soutien à Donald Trump lors de la présidentielle. A l’issue de cette attaque, une femme de 32 ans a perdu la vie et 19 autres personnes ont été blessées.
Donald Trump a réagi à cette attaque, depuis son golf de Bedminster à New Jersey, où il passe actuellement ses vacances. Il a déclaré : "Nous condamnons dans les termes les plus forts possibles cette énorme démonstration de haine, de sectarisme et de violence venant de diverses parties". Seulement, le président américain se retenait de désigner ouvertement un ou des coupables. Selon les journalistes, le chef d’Etat visiblement se refuse de se prononcer sur la responsabilité de l’extrême droite. Il s’est juste contenté d’annoncer que : "La haine et la division doivent cesser, et elles doivent cesser immédiatement".
De son côté, Barack Obama a réagi à cette attaque en citant Nelson Mandela : "Personne ne naît en haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, ou de ses origines, ou de sa religion". Quant à Hillary Clinton, elle a tweeté : "Chaque minute où nous permettons à cela de se poursuivre par un encouragement tacite ou par inaction est une honte et un danger pour nos valeurs".
Marco Rubio, le sénateur républicain de Floride, s’est aussi manifesté sur Twitter en écrivant : "Très important pour la nation d’entendre le président décrire les événements de Charlottesville pour ce qu’ils sont, une attaque terroriste menée par des suprémacistes blancs". Jeff Sessions, le ministre de la Justice américain quant à lui a dénoncé "l’intolérance raciale et la haine" en ajoutant que de telles violences "trahissent nos valeurs fondamentales et ne peuvent être tolérées".
(Source : rtl.fr)
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