A la suite de l’amende record de 2,42 milliards d’euros infligée par la Commission Européenne le mardi 27 juin, Google a fait part de "son désaccord respectueux".
Pour appel, Google a été accusé par l’exécutif européen d’avoir profité de sa position dominante dans la recherche en ligne pour mettre en avant son propre service de comparateur de prix "Google Shopping". Par rapport aux règles de concurrence de l’UE, cet acte serait jugé illicite, selon la Commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager. La Commission lui a par conséquent infligé une amende colossale outre l’arrêt de ses pratiques dans les 90 jours.
A lire aussi >> L’Union Européenne inflige une amende record à Google
Ce jeudi 29 juin, le géant de l’internet a réagi par rapport à cette énorme peine pécuniaire qu’il a écopée pour abus de position dominante. Le groupe a indiqué dans un communiqué son "désaccord respectueux" et prévoit de "faire appel" devant la Cour de justice européenne après une étude de cette décision. Google estime, selon la BBC, que cette reproche de l’Union européenne serait trop faible. Il a également ajouté qu’il n’y a aucune preuve démontrant ce tort vis-à-vis de ses rivaux ou ses consommateurs.