Le petit Gabriel, âgé de huit ans, s’est pendu dans sa chambre. Il aurait été victime de harcèlement à l’école. La responsabilité de l’établissement est pointée du doigt.
Les faits eurent lieu au mois de janvier dernier, à Cincinnati, dans l’Etat de l’Ohio, dans Midwest des États-Unis. Gabriel, âgé de huit ans, s’est suicidé par pendaison dans sa chambre. La mort du garçonnet dans de pareilles circonstances a soulevé de nombreuses interrogations. En effet, l’enfant était connu pour son caractère jovial. Vendredi 12 mai, la police a ouvert une enquête après avoir appris qu’il était très vraisemblablement victime de harcèlement scolaire, rapporte Paris Match.
Le 24 janvier dernier, un responsable de la Carson elementary school que fréquentait le petit Gabriel avait retrouvé l’enfant inconscient dans les toilettes. Sa mère est venue le chercher, après qu’il ait été soigné à l’infirmerie. Une vidéo prise ce jour-là par les caméras de vidéosurveillance montre une scène de bousculade, mais la mauvaise qualité empêche d’établir ce qui s’est réellement passé.
Le petit Gabriel s’est mis à vomir et à se plaindre de douleurs au ventre pendant la nuit qui suit l’incident. Les médecins qui l’ont soigné à l’hôpital le lendemain ont diagnostiqué une gastroentérite. Mais deux jours plus tard, le garçonnet s’est suicidé dans sa chambre. Selon un enquêteur, les images filmées pouvaient faire changer le cours des choses, car ce degré de harcèlement peut être considéré comme une attaque criminelle.
La mère de l’enfant a affirmé ne pas savoir que son fils était victime de harcèlement à l’école que le jour où elle a pu visionner la vidéo. Selon son avocate, quand elle est venue chercher son fils, la direction de l’établissement lui aura expliqué que celui-ci avait fait un malaise. "Si l’école lui avait dit que son fils avait été attaqué au point de perdre connaissance pendant plusieurs minutes, elle l’aurait tout de suite conduit à l’hôpital pour le faire examiner", a encore expliqué l’avocate.
De son côté, l’école se défend de toute négligence en mettant en avant le fait que le petit ait été immédiatement transporté à l’infirmerie. Un porte-parole avance que la victime n’avait pas dit s’être fait frapper, mais s’être juste évanoui. Mais selon l’avocate de la mère, Gabriel ne s’est tout simplement plus souvenu de ce qui s’est passé en se réveillant.
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