Enlevé par son entraîneur de football, Felipé, le petit garçon âgé de 10 ans a péri après avoir été victime d’abus sexuel. L’entraîneur s’est par la suite donné la mort.
Felipe s’était inscrit au club de football du "Defensor Maldonado" en 2015. Lui et son coach, Fernando Sierra, étaient si proches, que ce dernier était presque devenu un papa pour l’enfant. La mère du garçonnet, Alexandra Perez, a même indiqué que l’entraîneur remplaçait le père absent de Felipe, Luis Romero, un ancien célèbre footballeur.
Quelques temps plus tard, la mère avait remarqué des choses qui ont commencé à l’inquiéter. Après s’être rapprochée d’un psychologue qui lui a recommandé d’arrêter les relations de l’enfant avec l’entraîneur, Alexandra Perez s’est entretenue avec celui-ci. Fernando Sierra, refusant cette décision, a enlevé Felipe à la sortie de l’école. Il a d’ailleurs menacé la mère que : "Si je ne peux plus voir Felipe, je vais me suicider".
Après avoir été kidnappé par son entraîneur, le corps de l’enfant a été rétrouvé près de celui de Fernando Sierra, à Montevideo, le 22 avril dernier, selon BBC World.
Par ailleurs, une enquête a été ouverte auprès de l’établissement scolaire concerné pour établir sa responsabilité, notamment sur le fait d’avoir laissé Felipe partir sans autorisation écrite de ses parents.
Après avoir examiné le corps de Felipe, il a été constaté qu’il avait été tué d’une balle dans la tête. Le médecin légiste, Sergio Mozzo, a également ajouté que des tranquillisants ont été identifiés dans le sang de l’enfant.
Il s’avère que le petit garçon avait aussi été abusé sexuellement. "Il y a eu un viol. Des traces ont été retrouvées sur lui, elles datent possiblement du même jour ou de la veille. Mais il y avait aussi des signes d’abus plus anciens autour de ses parties génitales".
Il semble que les autorités compétentes pointent un coup de folie du suspect qui n’avait jamais été arrêté jusque-là. L’arme qui a servi au meurtre ne lui appartenait pas.
Cet incident a complètement écœuré l’Urugay. Montevideo Portal, rapporte que le président Tabaré Vázquez a lui-même exprimé ses ressenti "J’ai le même sentiment que tous les Uruguayens, c’est terrible".