Lauren Wasser, un top model américain amputé d’une jambe à cause d’une maladie mortelle liée à l’utilisation de serviette hygiénique, raconte son calvaire depuis 2012. Elle n’avait aucune idée de l’origine du mal dont elle souffrait.
En 2012, Lauren Wasser était une jeune femme sportive âgée de 24 ans. Elle était un mannequin promis à un brillant avenir. Un jour d’octobre de cette année, elle était prise par de violents maux de tête qu’elle avait attribués à ses règles. Mais d’autres signes similaires à celles de la grippe comme des vertiges et des frissons sont apparus.
La jeune femme s’est ensuite alitée. Inquiète de ne pas avoir des nouvelles de sa fille, sa mère envoie la police à son domicile. Elle leur ouvre une première fois, mais le lendemain, les forces de l’ordre reviennent frapper à sa porte et la trouvent inconsciente sur le sol.
Lauren Wasser a été victime du syndrome du choc toxique (SCT). Il s’agit d’une maladie liée à l’utilisation de tampons hygiéniques pouvant entraîner la mort, sinon des lourdes séquelles. La jeune femme a dû être amputée de la jambe droite à la suite de cette affection. "Je ne pouvais pas me douter que les tampons hygiéniques que j’utilisais étaient responsables de mon état. Jamais je n’aurais pu l’imaginer", a-t-elle expliqué.
Hospitalisée, Lauren Wasser raconte que les médecins ne comprenaient pas ce qui lui arrivait. Visiblement, ses organes vitaux ont subi une attaque foudroyante. Un médecin lui a alors posé une question : utilise-t-elle des tampons hygiéniques ? Elle a répondu par l’affirmatif. "C’est comme ça qu’ils ont pu diagnostiquer le syndrome du choc toxique. Mais je n’étais déjà plus en état de supporter les antibiotiques, alors ils ont décidé de me placer en coma artificiel", se souvient-elle.
Une douleur insupportable s’empare de Lauren Wasser à son réveil. Elle raconte que ses jambes étaient comme en feu. Les médecins ont décidé de la placer dans une chambre spéciale pour enrayer la gangrène qui avait commencé. Deux mois plus, elle devait être amputée de la jambe droite sous le genou.
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