Alors que le régime de Bachar Al-Assad dément fermement être responsable des attaques chimiques en Syrie, les États-Unis affirment le contraire. Le gouvernement américain confie même détenir des enregistrements prouvant la responsabilité de Damas.
Les preuves attestant l’implication de Bachar Al-Assad dans l’attaque chimique en Syrie ne cessent de s’accumuler. Ce jeudi 13 avril 2017, les États-Unis assurent détenir des enregistrements de conversations qui prouvent la culpabilité directe du régime syrien. Les discussions auraient été menées par les pilotes auteurs du bombardement. Selon les services de renseignements américains, ces derniers auraient multiplié les contacts avec des spécialistes en armes chimiques. Les experts étaient censés conseiller les pilotes syriens avant de mener l’offensive.
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L’analyse des informations captées continuellement a permis aux autorités américaines de recenser les enregistrements qui constituent des preuves contre Damas. Les États-Unis ont cependant déclaré ne pas avoir trouvé de traces d’implication de la Russie dans les attaques chimiques en Syrie. Cependant, un responsable américain est convaincu que cette absence de traces pourrait être due à la très grande discrétion de Moscou. Le Kremlin nie d’ailleurs toute participation à l’attaque chimique. Cependant, cela ne l’empêche pas de s’opposer à l’ouverture d’une enquête.
De son côté, Bachar Al-Assad dément détenir des armes chimiques et dénonce une « fabrication à 100% » des pays occidentaux. Lors d’une interview relayée par Le Figaro, il a souligné que les Syriens ont l’"impression est que l’Occident, principalement les Etats-Unis, est complice des terroristes et qu’il a monté toute cette histoire pour servir de prétexte à l’attaque".
Source : LCI