Le bilan des 300 morts pourrait encore s’alourdir, car des centaines de personnes sont encore portées disparues après cette coulée de boue dans le Sud de la Colombie.
La ville de Mocoa dans le Sud de la Colombie s’est transformée en un amas de débris après la catastrophe survenue dans la nuit de vendredi à samedi. En plus des dégâts matériels non quantifiables, le bilan humain est assez lourd. Les derniers chiffres officiels font état de plus de 300 morts, d’après les autorités colombiennes mercredi soir. Par ailleurs, 300 personnes sont encore portées disparues et 332 ont été blessées après la coulée de boue. Au total, 301 personnes sont décédées, rapporte le directeur de l’Unité nationale de gestion du risque de catastrophe (UNGRD), Carlos Ivan Marquez.
D’après les chiffres communiqués par le ministre colombien de la Défense Luis Carlos Villegas, près de 2 800 personnes, soit 500 à 600 familles hébergées dans cinq centres. De son côté, la Croix-Rouge estime qu’au total, 45 000 habitants ont été affectés alors que la ville de Mocoa compte environ 70 000 habitants, rapporte Le Parisien. Une enquête est en cours afin de déterminer les éventuelles responsabilités liées à cette coulée de boue. Dans le but de retrouver les personnes portées disparues, les sauveteurs sont à l’œuvre en poursuivant leurs difficiles recherches. Le parquet devra entendre le maire de Mocoa José Antonio Castro et la gouverneure du département du Putumayo Sorel Aroca, ainsi que leurs prédécesseurs.
A la suite de cette coulée de boue, le président colombien Santos a décrété la situation d’urgence économique, sociale et écologique. D’après Luis Carlos Villegas, en charge de la reconstruction de Mocoa, celle-ci pourrait durer jusqu’à trois ans. Une étude a par ailleurs révélé que 385 autres sites du pays sont menacés par des risques de glissements de terrain.