Le président américain élu Donald Trump a livré sa vision de l’actualité de l’Europe. Il a pointé une "erreur catastrophique" de la chancelière allemande Angela Merkel dans sa politique d’accueil des migrants et le fait que l’OTAN ait été conçue "il y a des années et des années". Il a aussi parlé du Brexit et de la Russie.
Le président américain élu Donald Trump, dans un entretien exclusif aux journaux britannique Times et allemand Bild, a commenté l’actualité de l’Europe, de la Russie au Royaume-Uni, en passant par l’Allemagne. D’abord, au sujet d’un éventuel accord avec Moscou, en froid avec son prédécesseur Barack Obama pour des faits d’ingérence et à qui il a tendu la main, le milliardaire a évoqué le nucléaire qui doit être "sensiblement réduit" pour prévenir les crises. "Les sanctions font très mal à la Russie, mais je pense qu’il peut se produire quelque chose qui sera profitable à beaucoup de gens", a dit celui qui n’a jamais fait mystère de son admiration pour le président russe Vladimir Poutine.
Le sujet de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) inquiète les Européens depuis l’élection de Donald Trump, au moment où la Russie montre sa puissance. Pour le milliardaire, le traité transatlantique serait "obsolète" et "avait des problèmes". Il a pointé du doigt le fait que l’organisation ait été conçue "il y a des années et des années" et parce qu’ "elle ne s’est pas occupée du terrorisme". Selon le prochain locataire de la Maison-Blanche, les pays membres ne payent pas ce qu’ils devraient. Il a détaillé que peu d’États signataires du traité atteignent le niveau de 2% de leur produit intérieur brut (PIB) pour les dépenses liées à la défense, et que Washington supporte 70% de ces dépenses.
Au sujet de la politique de la chancelière allemande Angela Merkel sur les migrants, Donald Trump a souligné que Berlin a commis une "erreur catastrophique" en accueillant des centaines de milliers de personnes qui fuient la guerre en Syrie et en Irak. La dirigeante allemande n’a jamais caché son antipathie pour son homologue américain, qui a malgré tout dit avoir "beaucoup de respect" pour elle. Pour lui, les conséquences de cette politique d’accueil se sont fait récemment clairement sentir dans une allusion à l’attentat de Berlin du 19 décembre revendiqué par Daesh.
Concernant le Royaume-Uni, Donald Trump pense que le Brexit sera un succès. Il a par la même occasion annoncé vouloir conclure un accord commercial avec Londres et rencontrer la Première ministre britannique Theresa May très prochainement. Il a aussi prédit que d’autres pays vont quitter l’Union européenne dans les années qui viennent.
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