Le décès d’une femme tuée par une bactérie fulgurante fait beaucoup couler d’encre aux États-Unis. Elle avait été infectée lors d’un voyage en Inde.
Une femme, qui vivait dans l’État du Nevada, aux États-Unis, et dont l’identité n’a pas été communiquée, a été déclarée morte des suites d’une infection par la bactérie Klebsiella pneumoniae, vendredi 13 janvier, rapporte le site 20minutes.fr. Dans le pays, son décès a réveillé les craintes sur l’inefficacité des antibiotiques. En effet, ses médecins ont essayé tous les médicaments susceptibles de la guérir, mais en vain.
Des tests ont pourtant démontré que la patiente n’avait pas le gène mcr-1. Le gène en question augmente la résistance à la colistine, un ancien antibiotique seul capable de lutter contre les infections bactériennes les plus virulentes. Le plus inquiétant avec les bactéries dotées de ce gène, c’est leur capacité à transmettre aux autres bactéries leur très forte résistance aux antibiotiques.
Un cas d’infection à la bactérie Klebsiella pneumoniae été détectée pour la première fois aux États-Unis l’année dernière. Il s’agissait d’une femme de 49 ans qui avait toutefois survécu. Concernant la femme décédée dans le Nevada, elle avait apparemment été infectée en Inde où elle avait été longuement traitée pour une blessure à la jambe.
L’Inde connaît plus de cas d’infections de bactéries résistantes qu’aux États-Unis en raison notamment de la mauvaise qualité de l’eau et des conditions sanitaires en général. Cette réalité oblige la population à une consommer d’énormes quantités d’antibiotiques pour combattre les infections. Ce dernier cas mortel intensifie les craintes d’une perte d’efficacité des antibiotiques qui rendrait très dangereuses des infections réputées pour être bénignes.
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