Selon le Pentagone, ces mini-drones forment un organisme collectif, à la manière des abeilles. Ce nouveau type d’armement serait promis à "un grand avenir".
Les mini-drones appelés "Perdix" testés par le Pentagone partageraient un cerveau commun, rapporte le site 20minutes.fr. Le département américain de la Défense a annoncé avoir récemment testé avec succès un essaim de 103 de ces petits engins qui seraient peu coûteux à fabriquer et tirant leur force de leur capacité à submerger par leur nombre les défenses de l’adversaire.
Ces petits drones d’environ 16 cm de long, lancés depuis des avions de combat F/A-18 Super Hornets, ont démontré plusieurs capacités prometteuses, selon un communiqué du Pentagone. Les progrès de l’intelligence artificielle rendent désormais envisageable la constitution de ces groupes de petits engins, agissant collectivement sous la direction d’un humain. Ils sont ainsi parvenus à une prise de décision collective, adaptant ensemble leurs comportements individuels en fonction des aléas de la mission.
"Parce que chaque Perdix communique et collabore avec chacun de ses homologues, l’essaim n’a pas de leader, et peut s’adapter en douceur, si un nouveau drone rejoint le groupe, ou si au contraire un drone le quitte, par exemple s’il est abattu", a indiqué William Roper, le directeur du service des capacités stratégiques du département américain de la Défense.
Le SCO est un service du Pentagone créé par l’actuel secrétaire à la Défense Ashton Carter, lorsqu’il n’était que numéro deux de l’institution. Ce département a pour mission d’accélérer l’intégration des innovations technologiques dans les armements des Etats-Unis. Son objectif est notamment de regrouper des technologies déjà existantes dans le commerce, comme justement les drones, pour concevoir de nouvelles armes.
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