Washington vient de sanctionner un proche de Vladimir Poutine ainsi que des meurtriers présumés de l’opposant Alexandre Litvinenko. La sanction consiste en un gel des avoirs sur le territoire américain de ces personnes.
La tension entre Washington et Moscou s’accroît de plus en plus. A peine les sanctions concernant le piratage informatique russe des présidentielles américaines ont été prononcés que la Maison-Blanche rebelote les mesures à l’encontre de Moscou. Le lundi 9 janvier, les États-Unis ont donc pris de nouvelles sanctions contre la Russie dans le cadre du non-respect des droits de l’Homme. Cette fois-ci les cibles sont un proche du président Vladimir Poutine et deux meurtriers présumés d’Alexandre Litvinenko, ancien espion du KGB, empoisonné au Polonium à Londres en 2006.
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Trois noms ont donc été ajoutés à la liste dite Magnitski de Washington. Ces présumés coupables ne sont autres que Alexander Bastrykin, président du Comité russe d’investigation, Andreï Lougovoï et Dmitri Kovtoun. Cet ajout a été annoncé par le Trésor et le département d’État dans des communiqués. Pour rappel, la loi américaine de Magnitski a vu le jour en 2012. Elle permet de geler les avoirs et autres intérêts aux États-Unis de responsables russes. Cette mesure s’applique surtout pour les personnes coupables, selon Washington, de graves violations des droits de l’homme.