Le motif de licenciement de cet américain est incompréhensible. Au 1er janvier, il assiste à l’accouchement de sa femme qui donne naissance à un petit garçon. Un heureux évènement ponctué d’une triste nouvelle. L’employeur lui a signifié par SMS qu’il était congédié...
Pour assister à la naissance de son fils le 1er janvier, un américain a dû renoncer à se rendre au travail. Pour cette raison, il a été licencié par son employeur.
Vétéran de l’armée américaine, Lamar Austin, qui a servi pendant la guerre d’Irak, travaillait pour une société de sécurité privée. Dans un entretien livré au journal The Concord Monitor, le père de famille a expliqué qu’il était en "période d’essai de 90 jours" et devait faire ses preuves en se rendant disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Mais en recevant le message de son employeur il a tout simplement répondu "Ok". "J’étais à l’hôpital, c’était une longue nuit. Je ne voulais pas parler de cela alors que ma femme était en travail", a-t-il expliqué. "Parfois, on perd quelque chose… et on reçoit quelque chose de bien meilleur", a-t-il confié. Le responsable de la société a simplement déclaré : "Nous devons rester conscients du service que nous proposons à nos clients".
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Lamar Austin, les choses se sont arrangées : il a reçu de nombreuses offres d’emploi, en provenance d’employeur touchés par son histoire. Et d’autres ont lancé une campagne de financement participatif, en vue de subvenir aux besoins de la famille. La collecte a déjà atteint plusieurs milliers de dollars. "Personne ne devrait avoir à choisir entre sa famille et son travail", a écrit la personne qui a lancé la collecte. Aux Etats-Unis, très peu de salariés ont droit à un congé parental payé et moins d’une entreprise sur six le propose, selon une étude du Families and work institute.