Le Premier ministre grec Alexis Tsipras était le seul dirigeant européen ayant assisté à la grande cérémonie d’hommage posthume à Fidel Castro. Les présidents chinois, iranien et russe, pourtant considérés comme "amis" de Cuba étaient également absents mardi.
Ils étaient des milliers de Cubains, lycéens, fonctionnaires, policiers et militaires, à rendre mardi un dernier hommage posthume à Fidel Castro sur la place de la Révolution. Outre cette esplanade emblématique, les avenues alentour étaient noires de monde. Sous le regard de l’ancien président cubain et du Che Guevara dont les portraits géants trônent sur les lieux, la foule criait "Vive la Révolution !", "Fidel, Fidel !". Ce lundi, des dizaines de milliers de Cubains, souvent en pleurs, ont déjà défilé devant les portraits de Fidel Castro décédé vendredi à l’âge de 90 ans.
La plupart des chefs d’État occidentaux hormis le Premier ministre grec Alexis Tsipras étaient absents lors de la grande cérémonie d’hommage à Fidel Castro. Les présidents chinois, iranien et russe, pourtant considérés comme "amis" de Cuba ont également décliné l’invitation. En revanche, les présidents du Vénéziéla Nicolas Maduro, de la Bolivie Evo Morales et du Nicaragua Daniel Ortega ont répondu présents. Ils étaient en compagnie des plus hauts dirigeants cubains, dont le président Raul Castro. "Aujourd’hui plus unis que jamais, peuple de l’Amérique latine !", a déclaré le président équatorien Rafael Correa cité par 20 Minutes.
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Après cette série d’hommages rendue par les Cubains, l’urne contenant les cendres de Fidel Castro parcourra de mercredi à samedi le millier de kilomètres qui séparent La Havane de Santiago de Cuba. Le cortège funèbre franchira en sens inverse le chemin traversé par le Lider Maximo dans sa "caravane de la liberté" lors du lancement de sa révolution en 1959. Ses cendres seront enterrées dimanche au cimetière de Santa Ifigenia de Santiago. Ce qui marquera la fin du deuil national de neuf jours décrété après le décès du "Comandante".